lundi 18 mai 2015

Escapade Vertacomicorienne - 3/3


Pour cette dernière journée, la météo nous gâte et le temps est au beau fixe !


Parfait pour l'ascension qui nous attend, même si ce matin il fait encore bien frisquet, avec un vent à décorner les bouquetins...



On se rapproche de notre objectif tout en cherchant un coin un peu plus abrité pour le petit-déjeuner,


et nous ne sommes pas seuls à grignoter notre collation matinale !




Une étagne et ses deux cabris se promènent le long de la crête,



bien plus agiles sur leurs quatre sabots que nous ne le serons jamais sur nos deux pattes.




Après cette dose de douceur, il est temps de reprendre la marche,


en passant par la très populaire Cabane des Aiguillettes, qui était semble t-il bien pleine la veille.




Ça devait être bien serré là-dedans ! (au moins, eux n'ont pas dû avoir froid :-P)


On prend vite de la hauteur, le Mont Aiguille n'est pas bien loin,


et au détour du sentier,


non pas un,


mais tout un troupeau de bouquetins !



bien installés,



jusque sur le sentier !





de là-haut on peut contempler l'ensemble de notre périple,


mais encore un effort,



car la vue depuis le sommet vaut largement la suée de la montée !




Et l'on doit encore redescendre en bas, tout là-bas vers le petit village de Gresse-en-Vercors,


par un autre pas, toujours plus rocailleux : le Pas de la Ville.






On rejoint vite les prairies,



et le ciel plus bleu que jamais,


nous accompagne en sous-bois, sur une sente forestière bien moins scabreuse (et un peu ennuyante, il faut le dire...)



Plutôt que de faire l'ascension vite-fait bien-fait en une journée en aller-retour, je ne saurais trop vous conseiller de prendre un peu le temps et d'apprivoiser le géant du Vercors en 3 jours comme nous l'avons fait. 

Une magnifique boucle à travers des terrains variés, au milieu d'une flore généreuse et d'une faune qui se laisse observer tout en restant sauvage. Grand Veymont, merci pour ton accueil et à une prochaine fois sous la neige !

jeudi 14 mai 2015

Escapade Vertacomicorienne - 2/3


Après une nuit bien humide, le matin ne se révèle pas des plus secs. Où sont donc les éclaircies promises ?


Pas grave, la première partie de la rando se passe à travers bois. Il ne pleut pas, c'est déjà ça, mais la visibilité est bien réduite, et les brins d'herbe mouillés en profitent pour se sécher sur nos chaussures à chacun de nos pas (note pour plus tard : ne pas oublier de prendre une paire de chaussettes en rab...)


Une nouvelle fontaine plus loin...


Et une autre cabane,


tapie dans son lit de mille fleurs, dont des orchidées en pagaille !


Garder le cap et ne pas s'éloigner des chemins, des scialets béants attendent d'engloutir le marcheur du dimanche...



Même sans le soleil, l'ambiance est là !


Nous décidons de nous écarter du chemin pour voir quelques curiosités naturelles indiquées sur la carte. Au milieu de ce champ de pierre, des ruines, et un bon coin à picnic,


un autre scialet, plutôt impressionnant !


Plus loin encore, des vestiges de la guerre. Le plateau du Vercors fut un haut lieu de la Résistance.


On finit quand même par lever la tête, et là, surprise, le soleil est franchement de retour !


De quoi donner un air bien plus débonnaire au Trou du Diable, qui souffle son air diabolique depuis les tréfonds de la terre...


Les Hauts-Plateaux se dévoilent enfin dans toute leur étendue,


et nous tirons droit entre le Roc Mazilier et la Tête de la Graille sur une vieille sente de transhumance à travers les vestiges d'un pastoralisme qui survit là-haut bon gré mal gré.


Et soudain... La plaine de la Queyrie s'ouvre devant nous. Et les photos ne rendront jamais justice à la beauté de cette arrivée vers ces paysages d'un autre monde !




Un petit tour à la carrière romaine,



avant d'admirer le seigneur des lieux,


et de rêver à d'autres itinéraires...


La vedette est bien là, l'Arbre Taillé, baobab alpin trônant au milieu de sa savane,





Les gentianes, de printemps (gentiana verna)


et acaules (gentiana acaulis), s'efforcent de capter l'objectif,


mais c'est définitivement lui la star des environs !


On continue à prendre de la hauteur,


histoire de se rapprocher de notre objectif suivant, dont le chemin est tout tracé !


Quelques pulsatilles (pulsatilla halleri) bordent le chemin,


et le Grand Veymont se dévoile enfin timidement.


Un arrêt à la fontaine des Bachassons en prévision de la soupe du soir,


et ce soir, ce sera bivouac au pied du géant du Vercors !


Les soucoupes volantes sont posées, chambres avec vue,


depuis lesquelles on peut observer à loisir l'itinéraire du lendemain,


Et se préparer à en affronter les "terribles" lacets !




Le jour décline et les températures dégringolent. Le coucher de soleil a beau être magnifique, personne ne s'éternisera dehors ce soir-là...



Bonne nuit, randonneurs, marmottes, bouquetins...