Après une nuit bien humide, le matin ne se révèle pas des plus secs. Où sont donc les éclaircies promises ?
Pas grave, la première partie de la rando se passe à travers bois. Il ne pleut pas, c'est déjà ça, mais la visibilité est bien réduite, et les brins d'herbe mouillés en profitent pour se sécher sur nos chaussures à chacun de nos pas (note pour plus tard : ne pas oublier de prendre une paire de chaussettes en rab...)
Une nouvelle fontaine plus loin...
Et une autre cabane,
tapie dans son lit de mille fleurs, dont des orchidées en pagaille !
Garder le cap et ne pas s'éloigner des chemins, des scialets béants attendent d'engloutir le marcheur du dimanche...
Même sans le soleil, l'ambiance est là !
Nous décidons de nous écarter du chemin pour voir quelques curiosités naturelles indiquées sur la carte. Au milieu de ce champ de pierre, des ruines, et un bon coin à picnic,
un autre scialet, plutôt impressionnant !
Plus loin encore, des vestiges de la guerre. Le plateau du Vercors fut un haut lieu de la Résistance.
On finit quand même par lever la tête, et là, surprise, le soleil est franchement de retour !
De quoi donner un air bien plus débonnaire au Trou du Diable, qui souffle son air diabolique depuis les tréfonds de la terre...
Les Hauts-Plateaux se dévoilent enfin dans toute leur étendue,
et nous tirons droit entre le Roc Mazilier et la Tête de la Graille sur une vieille sente de transhumance à travers les vestiges d'un pastoralisme qui survit là-haut bon gré mal gré.
Et soudain... La plaine de la Queyrie s'ouvre devant nous. Et les photos ne rendront jamais justice à la beauté de cette arrivée vers ces paysages d'un autre monde !
Un petit tour à la carrière romaine,
avant d'admirer le seigneur des lieux,
et de rêver à d'autres itinéraires...
La vedette est bien là, l'Arbre Taillé, baobab alpin trônant au milieu de sa savane,
Les gentianes, de printemps (gentiana verna)
et acaules (gentiana acaulis), s'efforcent de capter l'objectif,
mais c'est définitivement lui la star des environs !
On continue à prendre de la hauteur,
histoire de se rapprocher de notre objectif suivant, dont le chemin est tout tracé !
Quelques pulsatilles (pulsatilla halleri) bordent le chemin,
et le Grand Veymont se dévoile enfin timidement.
Un arrêt à la fontaine des Bachassons en prévision de la soupe du soir,
et ce soir, ce sera bivouac au pied du géant du Vercors !
Les soucoupes volantes sont posées, chambres avec vue,
depuis lesquelles on peut observer à loisir l'itinéraire du lendemain,
Et se préparer à en affronter les "terribles" lacets !
Le jour décline et les températures dégringolent. Le coucher de soleil a beau être magnifique, personne ne s'éternisera dehors ce soir-là...
Bonne nuit, randonneurs, marmottes, bouquetins...
je voulais plus d'explication sur "l'Arbre taillé" j'ai trouvé sur GOOGLE; tu as fait un magnifique reportage, un jour, tu m'y emmèneras.
RépondreSupprimerSuperbe décor que tu nous fais magistralement partager : bravo, tu places la barre de plus en plus haut ! On se régale avec toi de toutes ces merveilles
RépondreSupprimerRhho, merci à tous les deux ! Je rougis mais ce sont les paysages qui m'inspirent ! (et maintenant j'ai un peu la pression pour la suite :-P)
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